» Dans la volière dorée de la mode pépient créateurs, mannequins, attachées de presse, assistants, clientes du monde entier. Ce tout petit monde d’une grande importance rit, raille, persifle, percute, se pâme, se mord. Rien n’est exagéré dans la sophistication, assez excessif dans la frivolité. Depuis plusieurs saisons, Loïc Prigent récolte leurs mots d’esprit, volontaires ou non. Les voici, frivoles et féroces, ahuris et perfides, perchés et poétiques.
Le livre le plus drôle jamais écrit sur la mode. «
Bienvenue dans un monde parallèle. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis dit : « Rassure-moi, dis-moi que c’est dit exprès. » ou « Ce n’est pas possible qu’il ait dit ça. » Sans compter les phrases assassines, les commentaires faux-cul, les phrases sans aucun sens, le « franglais » pour faire genre …
Le monde de la mode aurait-il oublié qu’il est fait d’humains, de personnes qui peuvent ressentir des choses ? Que les mannequins ne sont pas fait d’argile ?
Les personnes qui gravitent dans ce monde aurait-elle perdu le contact avec la réalité au point d’en oublier ce qu’est vraiment la vie ? Quant aux quelques personnes encore lucides, leurs petites phrases sont vraiment cinglantes sur ce monde doré (mais loin d’être en or).
Ce livre est vraiment prégnant de la frivolité et la superficialité qui peut régir ce microcosme. Toute personne lambda immergée dans ce monde dirait « Stop, atterrissez, mais vous entendez ce que vous dites ? »
Une lecture totalement irréaliste mais pourtant vraie, qui se mange comme des carrés de chocolat qu’on veut savourer : trop point n’en faut. Quelques pages par-ci par-là régulièrement pour ne pas se lasser.
18 mai 2017 at 11:09
Je l’avais feuilleté et j’avais souvent ri : cela correspond assez bien à ce que l’on peut entendre dans les agences de pub…..
20 mai 2017 at 17:16
C’est un univers parallèle …
19 mai 2017 at 11:17
Je pense à « Dix pour Cent » la série qui décape sur le monde du show-biz et des agents…Même monde frelaté au vocabulaire sorti d’une autre planète. Même déconnexion à la « vraie » vie des individus lambda.
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20 mai 2017 at 17:16
Forcément, ils vivent dans le monde du paraître, le fond n’a pas d’importance, seulement la forme.